Dans cet environnement un peu empreint de mystères et de clauses parfois peu explicites, on note une recrudescence des réclamations auprès des médiateurs de 50% sur l’année. Que votre assurance concerne l’habitation, l’emprunt, votre voiture ou même votre assurance santé, voici quelques conseils pour éviter les pièges.
Quelques taux pour un ordre d’idées précis
Sur l’année 2016, les médiateurs du secteur de l’assurance ont relevé une hausse de 53% des réclamations effectuées par les détenteurs de contrats, tous horizons confondus. Concernant l’assurance de biens, c’est le secteur de l’auto qui l’emporte avec un taux de plaintes s’élevant à 37% des dossiers connus ; celui de l’habitation monte à 28%, devant les plaintes concernant l’assistance juridique s’élevant quant à elles à 5%.
Dans le secteur de l’assurance à la personne, les réclamations s’élèvent à 23% pour la partie assurance vie, suivie de près par les 29% de l’assurance santé. Concernant les assurances liées aux crédits immobiliers, le taux de mécontentement s’élève à 12%.
Assurance habitation : fermer les volets ou perdre votre indemnisation
Il n’est pas nécessairement incohérent que les assurances vous réclament de vous servir de toutes les mesures de sécurité disponibles dans votre logement lorsque vous partez de chez vous. Cependant, il y a souvent certaines précautions qui nous échappent et qui peuvent nous coûter cher en cas de sinistre.
Il devient donc primordial de fermer vos volets la nuit, d’activer votre système d’alarme et de fermer toutes les portes munies d’un verrou à clef afin de prévenir des cambriolages. Pensez également à couper le gaz et les arrivées d’eau si vous en venez à vous absenter pendant plusieurs jours.
Toutes ces informations sont contenues dans votre contrat d’assurance habitation et il est donc fondamental d’appliquer à la lettre chacun des éléments qui y sont inscrit, sous peine de voir une réduction de l’indemnisation, voire même sa suppression dans la mesure ou vous seriez victime d’un sinistre.
Bien rédiger la clause d’héritage à la souscription d’une assurance vie
La partie clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie peut être soit nominative soit indicative (« à tous mes enfants issue de descendance directe », par exemple). Elle permettra alors d’indemniser les personnes nommées en cas de décès de l’assuré.
Pour ce faire, il faut y apporter certaines précisions pour que la personne désignée par vos soins soit facilement identifiable. Et pour cause, si vous souhaitez indemniser votre conjointe en cas de décès mais qu’entre-temps, le divorce a été prononcé mais que vous vous êtes pacsé avec une autre personne, l’interprétation de cette clause peut être ambiguë et donner du fil a retordre à votre assurance pour savoir qui indemniser dans ce cas de figure.