D’après les dernières données collectées par l’Association e-Enfance, les cyberviolences ont augmenté d’environ 57 % au cours de l’année 2020. Ce phénomène s’est aggravé de manière phénoménale lors de la mise en place des confinements successifs sur le sol national. L’utilisation accrue des réseaux sociaux pendant ces derniers mois n’a fait qu’amplifier le cyber-harcèlement.
Le cyber-harcèlement prend de l’ampleur
À l’occasion de la journée “Safer Internet Day”, qui s’est tenue le 9 février dernier, l’Association e-Enfance a tenu à signaler une hausse de cas de cyberviolences. Subies par les adolescents, ces violences sur le net font de plus en plus de victimes chaque année. D’après le bilan dressé pour clore l’année écoulée, les cyberviolences auraient augmenté de manière drastique par rapport à l’année 2019.
Toujours selon les chiffres collectés, la ligne d’assistance NetEcoute gérée par l’Association e-Enfance aurait enregistré une hausse de près de 57 % de cyberviolences au cours de 2020. Les adolescents âgés entre 15 et 17 ans seraient les plus concernés par le cyber-harcèlement. Lors d’une interview, Justine Altan, directrice générale de l’Association e-Enfance, a affirmé que les confinements ont contribué à la hausse de la cyberviolence chez les jeunes.
Comment protéger ses enfants ?
Face à ce constat alarmant, il est important de protéger son enfant ou son adolescent des cyberviolences. La souscription de certains contrats, comme une assurance scolaire, permet notamment de protéger son enfant du cyber-harcèlement. Au-delà de couvrir certains coûts liés à la scolarité, ce type d’assurance permet également de garantir une protection en cas d’agression physique.
De manière générale, ces violences peuvent prendre la forme de divulgation d’images personnelles de la victime sans le consentement de la victime, mais aussi, d’insultes ou injures écrites. Pour lutter contre cette hausse de violence sur le net, les parents doivent informer leur enfant sur les dangers liés à Internet. Une formation sur les usages du numérique et la prévention sur les dangers relatifs aux réseaux sociaux pour endiguer les violences en ligne sont de bonnes solutions pour sensibiliser un enfant ou un adolescent.
La lutte contre ce fléau continue
En somme, d’après les études menées jusqu’à présent, environ un enfant sur cinq a déclaré avoir manqué l’école à cause des cyberviolences subies. Il est donc temps d’agir et de mettre tout en œuvre pour protéger ses enfants contre les différentes formes de cyber-harcèlement. Depuis 2004, les actions de prévention pour lutter contre ce fléau se multiplient en France.
Par ailleurs, d’autres statistiques ont notamment révélé que près de 15 % des jeunes n’ont pas réellement conscience qu’un simple “jaime” sur un commentaire haineux en ligne était d’ores et déjà du cyber-harcèlement. De ce fait, il est important d’informer les jeunes pour combattre ce fléau en France.