Selon une étude de l’ADEME, 25 millions de Français souffrent des nuisances et de la pollution sonores. Voitures, bus, camions, trains, réouverture des bars, les citadins se sentent de plus en plus assiégés, une sensation amplifiée depuis la sortie du calme résultant de la crise sanitaire. Face à cette problématique, la population tente de s’équiper.
La problématique des villes
25 millions de Français souffrent des nuisances sonores : voici le constat alarmant d’une étude menée par l’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Un fléau qui coûterait plus de 150 milliards d’euros à la société à travers, notamment, les dépenses liées à la santé. Le bruit aurait en effet de grosses conséquences sur notre métabolisme à cause du manque de sommeil d’un état de stress permanent.
Certains Français n’ont pas d’autre choix que de s’installer en ville pour le travail ou les commodités. Avec des fenêtres donnant sur la rue, les habitants subissent fréquemment le bruit des voitures, des bus, des trains ou encore des camions de livraison opérant très tôt le matin. Ajoutons à cela toutes les nuisances sonores liées à la réouverture des bars jusqu’à très tard le soir. La population est d’autant plus sensible aux bruits environnants qu’elle a bénéficié pendant un an d’un calme absolu lié aux différents confinements.
Face à cette problématique, quelques maires tentent de renforcer la sécurité pour réguler notamment les courses nocturnes de certains utilisateurs de scooters ou de motos. La population appelle également à l’aide quelques associations pour inciter la SCNF à prendre des mesures anti-bruit.
Les solutions pour ne plus subir
Changer ses fenêtres
Pour tous ceux qui sont propriétaires de leur logement, le changement des fenêtres peut être la solution idéale pour éviter toute pollution sonore extérieure. En plus d’être de véritables passoires thermiques, les fenêtres à vitrage simple protègent très peu des bruits environnants. Pour tous les citadins habitant proche des sorties d’autoroute, des lignes ferroviaires ou en centre ville, le renforcement des fenêtres, divisant par deux la pollution sonore est indispensable pour limiter la propagation du son. Il est également conseillé de fermer les volets de ses fenêtres la nuit pour réduire de 80 % la pollution sonore.
Il n’est pas forcément évident de choisir le modèle de fenêtre idéal, certaines entreprises comme https://aluprof.eu/fr sont heureusement là pour vous conseiller. Fenêtres coupe-feu, pivotantes, coulissantes, renforcées, à isolation thermique et sonore sont aujourd’hui disponibles en aluminium pour vous permettre de vivre plus sereinement chez vous. Exit les vitrages simples laissant la porte ouverte à toutes les déperditions thermiques et à toutes les nuisances sonores : les fenêtres d’aujourd’hui peuvent proposer du double, voire du triple vitrage.
Investir dans des rideaux anti bruits
Si l’on est locataire de son logement et que le bailleur ne compte pas changer ses fenêtres de sitôt, une autre solution s’offre à vous. Certaines entreprises proposent en effet des rideaux anti-bruit qui capturent les ondes sonores. Si elles ne permettent pas un silence absolu, elles ont au moins le mérite de réduire significativement le nombre de décibels.
Des rideaux anti-bruit sont aujourd’hui disponibles dans de nombreux commerces, de toutes les tailles et avec un large choix de designs. Cette situation peut être idéale pour tous ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas se lancer dans de gros travaux. Comptez environ 100 à 150 € pour ce type de produits.
Obtenir une expertise judiciaire
Les nuisances sonores peuvent provenir de n’importe où. Si votre voisinage ou, par exemple, une entreprise de livraison sont en cause, vous avez la possibilité de faire intervenir une expertise judicaire. Un professionnel sera alors en charge de constater, avec un appareil adapté, le niveau de décibels observé au quotidien dans votre domicile. Ce diagnostic pourra ensuite être utilisée à charge contre le voisin ou l’entreprise en question pour l’obliger à prendre les mesures nécessaires.
Par ailleurs, n’oubliez pas que nous sommes tous les voisins de quelqu’un. Il convient donc également, à chacun d’entre nous, de se questionner sur les bruits que nous pouvons produire au quotidien. Pour cela, il est conseillé de revoir la qualité de nos murs, de nos sols et d’effectuer un petit constat dans toutes les pièces de notre appartement pour réduire les bruits des équipements et des appareils électroménagers.
Les conséquences sur notre corps
Les conséquences des nuances et de la pollution sonores peuvent être importantes sur notre corps et sur notre cerveau : anxiété, stress, dépression, troubles du sommeil sont les maux les plus couramment évoqués. Plus grave encore, le bruit permanent peut provoquer à long terme de l’hypertension, des AVC ou des infarctus.
Depuis le renforcement du télétravail apparu au cours de la crise sanitaire, la population reste de plus en plus calfeutrée à la maison. La souffrance des habitants liée à la pollution sonore pose donc un autre problème à tous ces actifs travaillant depuis leur domicile : l’impossibilité de se concentrer. Face à ce fléau dû en grande partie aux transports circulant la nuit, les maires tentent de renforcer les pouvoirs de la police et la sécurité.