La loi de Transition Énergétique pour la croissance verte encourage les propriétaires à effectuer des travaux de rénovation dans leur logement. L’objectif : diminuer la consommation d’énergie de ce dernier grâce, entre autres, à une meilleure isolation. Si cette démarche environnementale constitue à l’heure actuelle un enjeu majeur, elle permet également de réaliser de belles économies. En effet, la plupart des travaux de rénovation énergétique permettent de limiter la facture d’électricité ou de chauffage, mais font aussi l’objet d’aides financières, proposées par l’État ou des organismes tiers.
L’isolation des tuyaux d’eau chaude : le calorifugeage
L’isolation des tuyaux d’eau chaude, aussi appelée calorifugeage, est une prestation pouvant être envisagée par tous les propriétaires d’immeubles. Cette intervention consiste à isoler les tuyaux de chauffage et d’eau chaude dans les parties communes non chauffées des bâtiments d’habitation.
Pour cela, un isolant calorifuge sera installé autour des canalisations. Durable et possédant une bonne résistance thermique, ce matériau limite efficacement la consommation d’énergie. Pour adopter le geste écologique, nul besoin d’envisager un investissement important. En effet, l’isolation des tuyaux d’eau chaude est prise en charge à 100%, par l’organisme GEO FRANCE FINANCE.
L’isolation des combles, une étape indispensable
Les combles mal isolés sont à l’origine de 30% des pertes thermiques d’un logement. Aussi, leur isolation doit impérativement être envisagée, afin de réaliser de belles économies financières et d’énergie. Précisons également qu’à l’heure actuelle, le Pacte Énergie Solidarité permet aux propriétaires les plus modestes de profiter de l’isolation des combles pour 1 € seulement.
Les ménages non concernés par cette offre pourront toutefois profiter d’un crédit d’impôt, représentant 30% du montant des travaux.
Le remplacement des fenêtres par du double vitrage
Si l’isolation des combles représente 18% des travaux de rénovation énergétique réalisés par les Français, l’installation de double vitrage arrive en deuxième position. Là encore, la pose de fenêtres double vitrage fait l’objet d’un crédit d’impôt. Celui-ci équivaut à 15% du montant des travaux, dans une limite de 100 €/fenêtre.
Le simple vitrage, ainsi que les vitres mal isolées et vieillissantes, occasionnent 15% de déperditions thermiques. Aussi, une telle intervention s’avère nécessaire, afin de limiter la consommation d’électricité ou de chauffage d’un logement.
D’autres travaux de rénovation s’inscrivent dans cette démarche éco-responsable : l’installation d’un poêle à bois ou d’une chaudière gaz à condensation, ou encore l’isolation des murs. Toutes ces interventions peuvent être financées, grâce à des aides de l’État.