Une assurance emprunteur est souvent souscrite par les personnes ayant recours à un emprunt. Celle-ci permet de garantir le remboursement de l’emprunt pour de nombreux cas : invalidité, décès ou perte d’emploi. Même si cette assurance n’est pas obligatoire, certains emprunteur demanderont obligatoirement de souscrire à ce type d’assurance, surtout pour les prêts immobiliers.
Quelles sont les données pour calculer le taux d’assurance emprunteur ?
En premier lieu, il faut savoir que le calcul du taux de l’assurance emprunteur est basé principalement sur le montant total emprunté. Un tel taux permet de calculer le montant des cotisations annuelles liées à l’assurance emprunteur. Il faut savoir que plus la somme empruntée est grande, plus le coût de l’assurance de crédit est élevé. Sur le web, il existe de nombreuses plateformes disposant, par exemple, d’un simulateur d’assurance de prêt immobilier.
L’âge compte pour l’assurance
Les assurances de crédit prennent en compte de nombreux critères, dont l’âge fait partie. En effet, ce critère d’âge est important pour les assurances. Les jeunes bénéficient d’une assurance emprunteur moins chères, tandis que les personnes plus âgées voient leurs cotisations d’assurance augmenter. En général, les taux habituels du marché des assurances de prêt sont de l’ordre de 0,25 % du montant total du crédit accordé pour les jeunes et environ 0,45 % pour les personnes ayant plus de 45 ans.
La santé est un sujet à risque
Le sujet de la santé est obligatoirement abordé, que ce soit lors d’une demande d’emprunt ou pour souscrire à une assurance de crédit. Ainsi, l’assurance emprunteur considère la santé de l’assuré dans son taux. C’est un moyen pour eux de se protéger des risques liés aux maladies et autres accidents. De cette manière, il n’est pas rare de voir qu’une assurance de crédit est plus chère pour un fumeur, comparé à une personne non-fumeuse. Le tabac est bien évidemment un facteur de risque supplémentaire.
Le type de profession prit en compte
Les assurances de crédit prennent également en compte le type de profession des personnes. Par exemple, une personne qui exerce dans une profession qui est considérée comme “à risque”, aura un taux d’assurance plus élevé. De cette façon, un employé de bureau et un militaire qui ont le même âge et la même santé n’auront pas le même taux d’assurance de crédit. Parmi ces métiers à risque, voici quelques exemples :
- Gendarme, militaire, policier ;
- Sapeur-pompier ;
- Marin ;
- Couvreur et autres métiers pratiqués en hauteur ;
- Intermittents du spectacle ;
- Convoyeur de fonds ;
- Métiers liés au nucléaire ;
- Journalistes ;
- Etc.
Quelles sont les options concernant les primes ?
Avant toute chose, il faut savoir que le code de la consommation qui régit les assurances et les banques oblige les établissements à développer de nombreuses informations dans leurs offres. Ainsi, les offres doivent stipuler le comparatif entre le taux effectif annuel de l’assurance (TAEA) et le taux effectif annuel du crédit (TEAG). Mais aussi le montant total des assurances payées durant la période du crédit. Puis le coût de l’assurance sur un paiement mensuel et si le coût de cette assurance s’ajoute à la durée de l’emprunt.
Comme précisé plus haut dans cet article, le taux d’assurance de crédit se base sur le montant total qui est emprunté. Ce taux permet de définir le tarif mensuel et annuel de la souscription à une assurance. Il existe deux tarifications possibles à ce sujet.
- Le capital initial emprunté : c’est la méthode de calcul la plus fréquente. La prime d’assurance sur le capital initial emprunté est fixe. C’est-à-dire que l’assuré paie le même montant de cotisation sur toute la période de son emprunt ;
- Le capital restant dû : cette tarification permet de payer des primes qui varient en fonction du montant qu’il reste à rembourser. Ainsi, les cotisations baissent chaque année, au fur et à mesure du remboursement du crédit.
Comment choisir entre ces deux options ?
En ne se basant que sur l’aspect tarifaire, il est logique de dire qu’une assurance de crédit basé sur le capital restant dû est plus économique que le capital initial. Pour autant, il est possible d’affirmer ceci à condition que le crédit soit remboursé jusqu’à son terme. En effet, si l’emprunteur procède à un remboursement anticipé de son prêt, le coût total de l’assurance n’a pas un grand intérêt.
Il est tout de même conseillé de faire attention au coût de l’assurance parmi ces deux choix, selon la période estimée où le bien sera conservé. Bien sûr, le choix entre une prime constante ou variable doit porter réflexion sur le projet immobilier. Pour les emprunts liés à l’immobilier, il faut savoir que la majorité des emprunteurs vendent leurs biens acquits dans les huit premières années qui suivent l’emprunt.
En se basant sur cette donnée et en sachant qu’une assurance sur le capital restant dû est plus cher les premières années, il n’y a pas d’avantages à opter pour cette solution si l’objectif est de revendre son bien rapidement. Il est donc logique de se tourner vers l’assurance sur le capital initial emprunté si le projet immobilier est considéré à court terme, notamment par le remboursement anticipé ou par la revente du bien.
Qu’est-ce que la quotité dans une assurance de crédit ?
Le terme de quotité n’est pas souvent compris par les emprunteurs. Pourtant, il est possible de le définir comme étant un pourcentage qui représente la participation de chacun aux revenus d’un foyer fiscal. Bien souvent, on parle de quotité lors d’un emprunt réalisé en couple. Voici un exemple simple pour mieux comprendre cette définition :
Novak gagne 2 500 euros par mois et sa compagne, Jelena, gagne 2 700 euros mensuels. Novak participe à hauteur de 48 % des ressources de son couple, tandis que Jelena participe à hauteur de 52 %. Ainsi, ces pourcentages, attribués au couple de Jelena et Novak, définissent la quotité de chacun.
Si Novak vient à se blesser qui le prive de salaire, l’assurance versera au couple la part de sa quotité, c’est-à-dire 48 % des mensualités du crédit. Et si Jelena décède subitement, Novak touchera 52 % du capital restant dû. De la sorte, il est possible de dire que Novak et Jelena sont couverts à 100 % de leur quotité.